Le rapport « Planète vivante » du Fonds mondial pour la nature (WWF), publié jeudi 10 septembre, révèle l’ampleur de l’érosion de la biodiversité.
C’est un chiffre qui vient nous rappeler, tous les deux ans, l’ampleur dramatique de la perte de biodiversité. Entre 1970 et 2016, les populations mondiales de vertébrés – oiseaux, poissons, mammifères, amphibiens et reptiles – ont décliné en moyenne de 68 %, révèle le Fonds mondial pour la nature (WWF). L’organisation publie, jeudi 10 septembre, la mise à jour de son « indice planète vivante » (IPV), à l’occasion de la treizième édition de son rapport sur l’état de la biodiversité.
Calculé par la Société zoologique de Londres, l’IPV a pris en compte cette année les données scientifiques concernant 20 811 populations représentant 4 392 espèces d’animaux. « Ce chiffre témoigne d’un déclin spectaculaire des populations de vertébrés sauvages en moins de cinquante ans, souligne Véronique Andrieux, la directrice générale du WWF France. Il doit résonner tout particulièrement cette année, alors que les racines de la pandémie de Covid-19 sont liées à notre modèle de production et de consommation et à la crise écologique. »
Et, si ce n’était que cela. uns étude parue dans la revue « Science », parue en avril 2020, avance une perte de 8,8% des insectes par décennie, depuis 1925 à l’échelle planétaire. Enfin, 20% des espèces végétale sont menacées, et d’après le rapport, « Le nombre d’extinctions de plantes terrestres documentées est deux fois plus élevé que pour les mammifères, les oiseaux et les amphibiens réunis ».
D’autres indicateurs traduisent la même évolution. Comme l’indice « Habitat des espèces », qui mesure les pertes de surfaces disponibles pour les animaux et a baissé de 2% entre 2000 et 2018. Ou la liste rouge de l’UICN, qui indique que 41% des amphibiens, 33% des coraux, 30% des requins et raies, 26% des mammifères et 14% des oiseaux parmi les espèces étudiées sont menacées.
Autre donnée à retenir : 58% des terres, ajoute le rapport, sont considérées comme soumises à une « intense pression humaine ». Les régions sauvages, préservées de l’empreinte humaine, représentent 25% de la surface terrestre non gelée, essentiellement en Russie, au Canada, au Brésil et en Australie. Et depuis 2000, 1,9 million de kilomètres carrés de ces terres sauvages a été perdue. Une superficie équivalente à celle du Mexique.
Entre 1950 et 2015 la population mondiale est passée de 2,54mds d’habitants en 1950 à 7,38mds d’habitants en 2015. En 65 ans, la population mondiale a progressé de 291,10% avec une moyenne de +74 565 140 d’habitants par an Les derniers chiffres des estimations communiqués par l’ONU sont pour l’année 2015 (Plus d’info sur : https://www.politologue.com/population-mondiale/)
Quand vous lirez ces chiffres, comment pourriez-vous ne pas faire un parallèle, entre cette augmentation, ou plutôt cet envahissement de la terre par une marée humaine, et la situation actuelle, décrite dans les différents rapports que je vous cite ?
Alors ne dites pas à vos enfants que vous savez et que vous ne faites rien! Ils pourront un jour vous demander des comptes!!!
Belle journée à tous.
Non, je ne vais pas dire ça à mes enfants. En août, j’ai fait une observation de la faune sauvage en haute Ardèche. Il reste des forêts ici mais un constructeur veut tout raser pour construire des éoliennes……. Malgré des espèces protégées, cette forêt est actuellement en danger et la pression est immense.
L’homme dans toute sa splendeur.
Merci pour cet article.
Je te souhaite une excellente journée 😘😘😘😘
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Je t’en prie. Bon week-end. 😘😘😘😘
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